On l’aura compris, homo festivus est cet être contemporain assoiffé de voyages, de déplacements, un errant planétaire ferré par les agences de voyages et homo barbarus c’est le même mais rentré chez lui, où il ne se reconnaît plus, où il ne se plaît plus, et où il est méprisé par les politiciens. Il est chez lui comme un étranger sur sa terre.
A partir d’une étape du périple de cet individu de la classe moyenne, à Ajaccio, l’auteur met en lumière des caractères généraux d’une classe politicienne narcissique et suffisante, cette classe qui gouverne la cité des hommes, et le mal-être de ce déclassé qui s’est lancé à la poursuite d’un bonheur de vivre qui lui échappe de plus en plus.
Quelles sont les pistes possibles d’un renversement des valeurs morales et politiques ? C’est aussi l’objet de cet essai qui ne se limite donc pas à une observation stérile.