Inoubliable auteur de L’Appel de la Forêt, du Loup des mers ou de Croc-Blanc, Jack London fut aussi un écrivain d’anticipation talentueux. Et peut-être un peu prémonitoire.
Initialement parue en 1912, La Peste écarlate, se déroule en 2073, soixante ans après qu’une pandémie ait frappé la planète, entraînant la quasi-disparition de l’espère humaine. Emeutes, incendies, pillages, fuite éperdue des survivants des métropoles vers la campagne, marquent l’effondrement de la civilisation.
Six décennies plus tard, seuls quelques îlots d’humanité, pratiquement retournés à l’âge de pierre, vivotent misérablement. Un vieillard, survivant de l’apocalypse sanitaire, tente de raconter à ses petits-enfants ce que fut le « monde d’avant » et comment il s’est éteint dans les convulsions de la « peste écarlate ».
Ce court roman s’avère, dans les circonstances actuelles, d’une actualité très particulière.
