L’Histoire des Vampires et des Spectres Malfaisants, publiée en 1820, est un classique de la littérature démonologique, particulièrement foisonnante au XIXème siècle. On ignore qui en est officiellement l’auteur, mais le texte est couramment attribué à Jacques Collin de Plancy, écrivain, essayiste et occultiste, qui avait déjà fait paraître, en 1818, un monumental Dictionnaire Infernal.
Né en 1794 dans une famille modeste, Jacques Collin, dit de Plancy, était un libre penseur très influencé par les idées voltairiennes. Son Histoire des Vampires et des Spectres Malfaisants rassemble toutes les légendes et connaissances de l’époque sur le sujet du vampirisme.
Après 1840, et sa conversion au catholicisme, ses travaux s’éloignent de l’occultisme, de la démonologie et de l’étude des superstitions pour se concentrer essentiellement sur le Moyen Age et les récits bibliques. Mort à Paris en 1881, Collin de Plancy avait épousé en 1815 sa cousine, Clotilde Marie Paban, qui a connu une petite notoriété littéraire sous le pseudonyme de Marie d’Heures.